21 octobre 2008
Ta vieille maison
Voilà ta vieille maison,
mémoire du temps jadis
et gardienne des lieux.
Comme il serait doux de remonter le temps,
comme il serait tendre de surprendre nos rires
ici en ces lieux.
Comme il serait apaisant d'apprivoiser ici le temps
et de ranimer, même un instant éphémère,
un court instant de bonheur.
Que reste-t-il de tout cela?
Aujourd'hui il y a des surprises et des regrets.
Surpris par de lambeaux de souvenirs fugaces, fragiles,
éclairs du temps jadis,
regret de n'avoir bâclé le commencement, l'éveil.
Alors brusquement je me retourne et je cours.
Je fuis ce lieu qui m'assène mon passé,
qui ampute mon coeur et ma raison.
Je cours sans me retourner
là où mes larmes à peine contenues
attendent pour jaillir.
Publicité
Publicité
Commentaires
G